Les trois étapes incontournables pour préparer sa future grossesse

L’avant grossesse est bien souvent délaissé. C’est en général lorsque l’on tombe enceinte que l’on arrête de fumer, de boire… Mais une grossesse se prépare bien avant cela ! Lorsque l’on prévoit de faire pousser des légumes, on vérifie que la terre est suffisamment riche et fertile pour cela. Et bien c’est pareil lorsque l’on prévoit de faire pousser un petit être dans notre ventre. 

Il est en général conseillé de préparer la grossesse entre 3 et 6 mois avant de se lancer dans l’aventure.

Etape 1 : on effectue une détox si le moment le permet  

Votre futur enfant va tout partager avec vous pendant les 9 mois où il sera au plus près de vous ! Avant que ce moment précieux n’arrive, effectuer une détox vous permettra de vous débarrasser en grande partie des déchets, toxiques et polluants que vous avez pu emmagasiner lors des derniers mois, des dernières années. 

Car en effet, si vous lui transmettez les nutriments et l’oxygène, il héritera également des choses néfastes comme les pesticides par exemple ! 

Le printemps est le moment le plus opportun pour cela. Au moment où la nature renaît, c’est aussi votre instant de renaissance afin de vous purifier au maximum et de repartir sur de bonnes bases. Car la détox ce n’est pas seulement évacuer les déchets, c’est aussi prendre de bonnes habitudes pour éviter de renflouer les caisses de toxiques aussi vite qu’elles se sont vidées. En été, notre organisme sera mis à rude épreuve face à la chaleur, et en hiver face au froid, ce ne sont donc pas les moments les plus appropriés pour effectuer une détox. Pour l’automne, il est possible d’effectuer une détox selon les températures et la vitalité. Le maître mot : s’écouter.

Etape 2 : on bannit les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui vont mimer l’action de vos hormones et venir perturber leur bon fonctionnement. Ils vont être néfastes pour vous, engendrant des anomalies notamment au niveau du système reproducteur qui est majoritairement impacté du fait de son grand nombre d’hormones, et entraînant donc des problèmes de conception. Mais au-delà des troubles reproducteurs, de nombreuses études ont démontrées que les perturbateurs endocriniens pouvaient également entraîner des anomalies physiologiques pour les futurs bébés.

Le problème ? C’est que les perturbateurs endocriniens se retrouvent quasiment partout de nos jours. Il faudra être vigilant sur les étiquettes alimentaires, les produits ménagers, cosmétiques, les revêtements en teflon, et j’en passe… 

La liste est longue, mais l’attention en vaut la chandelle pour votre bien-être, tout comme pour celui de votre bébé.

Mon conseil est d’y aller petit à petit. Commencer par un point qui nous paraît le plus abordable, le plus adaptable selon notre quotidien. Puis au bout de quelques temps, lorsque ce changement est bien instauré, d’en ajouter un autre. Commencer par exemple par modifier notre skin care routine en utilisant des produits naturels et sains. Puis après quelques semaines, de passer aux produits ménagers. Et ainsi de suite, afin de ne pas se retrouver la tête sous l’eau avec beaucoup trop de changements et de choses à penser d’un seul coup, ce qui pourrait pousser à l’abandon total de ces nouvelles habitudes. Mieux vaut y aller doucement et sur la durée, que violemment pour s’arrêter rapidement. 

Vous pourrez retrouver plus de précisions sur les perturbateurs endocriniens en recherchant des listes directement sur internet.

 

Etape 3 : on chouchoute son microbiote

Lors de l’accouchement, la maman cède une partie de son microbiote à son enfant, et ça, c’est très important ! Plus le temps passe, et plus les recherches sur le microbiote avancent. On a jusqu’ici pu établir de nombreux liens entre notre microbiote et de nombreuses fonctions organiques notamment des liaisons avec notre système nerveux, immunitaires, qui eux-mêmes auront d’autres conséquences, un véritable effet boule de neige qui commence dans nos intestins.

Le mieux pour rétablir un potentiel déséquilibre du microbiote sera de se faire accompagner. En effet, lorsque l’on évoque ce sujet on pense très souvent et rapidement aux probiotiques. Ils peuvent en effet être bénéfiques pour la flore intestinale, mais dans certains cas, un apport supplémentaire peut parfois accentuer les troubles digestifs et de ce fait, accentuer le déséquilibre déjà présent. 

 Ici, comme pour tout autre accompagnement naturopathique, les conseils seront à individualiser selon les besoins et capacité de chacun. Il n’existe pas un régime alimentaire adapté à tous les microbiotes, mais bien des centaines de microbiote différents, menant des trains de vie différents, et qui ont donc besoin d’hygiènes alimentaires différentes. 

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